Près de 17 500 agents seront attendus pour les jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui représentent sur le plan de la sécurité, un défi organisationnel considérable qui mettra fortement sous tension les forces de sécurité intérieure, avec l’appui des armées » et des acteurs de la sécurité privée, « dans un contexte de menaces protéiformes. »
Mobilisation de la filière sécurité privée dans la persective des Jeux de Paris 2024
C’est dans ce contexte que mardi 19 juillet 2022, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et l’ensemble des pouvoirs publics présents (Directeur de cabinet du ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Préfet de la Région Île-de-France, DIJOP, DLPAJ, CNAPS) ont reçu les organisations professionnelles de la sécurité privée place Beauvau.
Au cours de cette rencontre, Le Président du Groupement des Entreprises de Sécurité (GES), Luc GUILMIN, a détaillé l’ensemble des points devant être pris en compte pour réussir le défi que représentent les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
17.500 à 22.000 agents de sécurité privée mobilisés par jour pour les jeux
Amélie Oudéa-Castéra se livre au journal le Monde en déclarant : » il s’agit de tirer toutes les leçons de ce qui s’est passé notamment le 28 mai, à la fois sur le calibrage des forces de sécurité intérieure et les renforts que nous allons devoir trouver dans la sécurité privée.
Nous avons besoin de 17.500 agents de sécurité privée en moyenne quotidienne sur les seuls sites sportifs, avec des pics qui iront jusqu’à 22000 dans la sécurisation des différents sites.
L’enjeu n’est pas de réduire notre ambition mais d’élever notre niveau de sécurité, et d’être clair sur la répartition des responsabilités autour des forces de sécurité intérieure, autour notamment du préfet de police, et avec les forces armées, la police municipale, et les agents de sécurité privée.
En comptabilisant les besoins annexes, ce chiffre pourrait être compris entre 22.000 et 25.000 agents de sécurité. » La filière doit se structurer « , reconnait-on du côté de l’Elysée.